Claire-Lise Boulch

Une créatrice inspirée 

Modiste ? Sculptrice ? Bijoutière ?
Je me sens avant tout créatrice.

 

Mes bijoux de têtes sont autant des pièces façonnées pour souligner l’élégance, que le résultat d’un parcours personnel entre inspiration et aspiration, croquis et dessin.

Avec les métiers du design et de la mode comme fil conducteur, le cheminement s’est imposé jusqu’à me conduire, avec une évidente clarté, à Talmont-sur Gironde. Dans cette presqu’île, ou je vis désormais, peuvent à la fois s’épanouir ma créativité et se créer un lien profondément inspirant avec les éléments.

C’est au fond ce qui me manquait le plus. Paris est une ville foisonnante, mais le rythme des saisons est ici bien plus marqué. Dans l’estuaire, la nature bruisse dès les premiers soleils et les balades entre ciel et mer accompagnent ce mouvement immuable et poétique.

Ce  cycle ancestral et le charme des ruelles sont propices à la contemplation, d’où nait le renouvellement. La saison estivale est plus vibrante et me permet d’enrichissantes rencontres  dans mon atelier-boutique, où se crée une relation privilégiée autour de vos envies, vos bijoux, tout en devisant gaiement de l’importance du superflu.

Indispensable Inimitable InsoupçonnéeInattendue.

 

 

 

Claire-Lise Boulch

Un bijou de tête est un accessoire frivole. Par nature, il est inutile… donc indispensable ! Tout comme un gâteau… qui n’a pas pour fonction première de nourrir mais qui est essentiel au plaisir d’un moment… une délicate attention !

Signature Claire-Lise Boulch

Claire-Lise n’est pas nostalgique mais, il n’y a pas d’avenir sans souvenirs. Les siens sont fait de bouillonnement artistique, d’une émulation permanente et de rencontres fondatrices ou éclairantes… avec de belles personnes.

Jacques, son père en 1er  lieu. 
En lui construisant une maison de poupées, il ne se doutait pas qu’elle allait les habiller, concevoir leur ameublement et le décor de chacune des pièces. Douée en dessin, on l’oriente pourtant vers un Brevet Technique d’habillement… Elle apprend la confection industrielle en s’ennuyant terriblement. Et puis, Claire-Lise réussi à intégrer les Beaux-arts presque par hasard, un nouveau monde s’ouvre à elle, avec Paris dans le viseur.

Jean-Paul Gaultier, à l’occasion d’une (belle) rencontre.
Elle vient de terminer deux ans de formation à l’atelier de mode Fleuri Delaporte (Ecole de style parisienne) et cherche du travail. Son CV accroche son assistant et…  JPG la reçoit ! Dommage, elle n’a pas encore l’expérience du design textile et c’est ce qu’il recherche lui explique-t-il très gentiment, tout en mettant en valeur les points forts de son dossier.

Karl Lagerfeld, un peu plus tard. 
Après quatre années de brassage d’idées et de tendances chez Peclers (bureau de style), elle entre chez Chloé. Déjà une icone, Lagerfeld est en charge de la direction artistique des collections de la maison de Haute couture, où elle travaille.

Marthe Desmoulins, styliste et découvreuse de talents.
Ses chapeaux lui plaisent et elle les prend chez Absinthe. Ils sont également diffusés chez Maria Luisa. Ses créations sont en vente dans le quartier des Halles ; le lieu où tout se passe, le lieu vibrionnant de créativité…

Philippe Robert, designer de renom, peintre avec qui elle vit désormais.
A l’époque, ils se rencontrent chez Laurence Lafont Conseil. Le design textile a quelque chose d’extrêmement concret. Réunissant conception graphique,couleurs, au service d’une création novatrice pour les supports imprimés ou tissés, l’idée prend vie. En travaillant pour Geneviève Lethu, ils créaient et coordonnaient les produits, du linge de table à la porcelaine, quelquefois jusqu’au papier peint. Une époque très riche.

UN BUREAU DE STYLE EN DUO

Concevoir des collections pour les éditeurs de la décoration, voilà le projet du bureau de design que Claire-Lise et Philippe dirigent. Ensemble, ils conçoivent des collections pour quelques grands noms : Lelièvre, Boussac-Fadini, Tassinari et Chatel, les Tissages Moutet, Bouchara et les arts de la table Geneviève Lethu, Guy Degrenne, Hermès…

Dans le même temps, elle  poursuit une collaboration avec Marie Mercié. Cette créatrice  de chapeaux apporte une vision nouvelle, un univers. A ses côtés, elle apprend le fonctionnement d’une boutique en contact permanent avec la styliste, la première d’atelier et les vendeuses. Nous sommes en 2006 et, subtilement, la Rose d’Outremer s’immisce dans sa vie.

Expo Royan-Picasso 39-40

ROSE OUTREMER, LIEU DE TOUS LES POSSIBLES

Alors que certains répondent à l’appel du large, d’autres interprètent les signes qui jalonnent un parcours, un écheveau de fils qui la conduit vers l’expression de son propre univers artistique. Rose Outremer en est la traduction concrète, une maison-atelier, une boutique-écrin qui s’ouvre en 2008 pour présenter ses bijoux de tête à une clientèle éclectique, exigeante.  

En 2014, Claire-Lise conçoit les décors et la scénographie de « Royan-Picasso 39-40 » avec ses commissaires d’exposition Bernard Mounier et Gérard Dufaud. Cette exposition relatant le séjour prolifique du peintre dans la cité balnéaire passionne plus 20 000 visiteurs. Un succès qui amène la ville à lui confier en 2015, la conception d’un espace permanent au musée de Royan.

Modèle Zoé

INSPIRATIONS ET CONCOURS

Son inspiration la pousse à explorer techniques et savoir-faire. C’est ainsi que, au hasard des opportunités sont  réunies dans la collection Inattendue, Zoé, Zélie et Zélia, des pièces uniques créées respectivement en 2017 pour l’exposition de l’Union de la Couture « Savoir(-) faire du lien : MODE et MUSEE » au Musée des Beaux-arts de La Rochelle ; pour l’exposition « Bande à part » au Musée de l’Ile d’Oléron autour de la rayure en 2018, et dernièrement, pour le concours néo-aquitain des Ateliers d’Art de France.

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